La maison André Chaussé, maison d'accueil temporaire. / DDM

Article publié dans La Dépêche du Lot du 8 janvier 2017

Depuis le 1er janvier 2018, une nouvelle réforme des établissements médico-sociaux accueillant des personnes handicapées est engagée. «Les associations de familles se trouvent à la croisée des chemins» : président de l’APEAI (association de parents d’enfants et d’adultes handicapés) depuis le printemps 2017, en remplacement de Jean-Michel Cambon, Guy Albert exprime sur ses craintes et ses projets. Interview.

Quels changements implique la réforme ?

Nous passons d’une logique de besoins à une logique de moyens, explique-t-il. Avant, les associations faisaient remonter les besoins, le financement pouvant intervenir plus tard, en amont de l’autorisation.

Aujourd’hui, les projets viennent des ARS (agences régionales de santé) ou des conseils départementaux sous forme d’appel à projets et sont donc pré-financés. Quelle que soit leur domiciliation ou leur origine, les associations peuvent répondre à cet appel. Aujourd’hui la logique de proximité semble être retenue et nous espérons que cette pratique perdurera.

L’APEAI se caractérise par une offre de services multiples pour les personnes handicapées, ce qui fait notre force actuelle.

Localement, quels sont les projets de l’APEAI ?

Nous souhaitons, sans rien changer sur la zone de l’Aiguille, réorganiser l’ESAT l’Abeille sur la zone de Quercypôle à Cambes, poursuit Guy Albert.

La capacité de production de la cuisine centrale à l’Aiguille est trop petite, et le développement programmé de la zone de Quercypôle – où nous avons déjà ouvert un point de restauration rapide «Quercy Croq» – demande une extension, et la création d’une nouvelle cuisine centrale.

Vous êtes également impliqués dans le projet de légumerie ?

L’activité de la légumerie devrait permettre de répondre par le travail, à l’inclusion de personnes handicapées les plus en difficultés, dont celles du foyer des Cèdres, leur offrant ainsi une réelle possibilité de travail. La légumerie dans le cadre de la réflexion avec Figeacteur pourrait aussi être le moteur du développement d’une activité maraîchère dans la région de Figeac.

L’APEAI a récemment acheté la «maison Barrié», attenante au foyer des Cèdres. Quelle utilisation envisagez-vous ?

Plusieurs formules sont à l’étude. Créer de l’habitat inclusif afin de permettre aux personnes handicapées de trouver un logement adapté, et proposer des solutions ponctuelles de répit à des familles en difficulté de par la présence d’une personne handicapée ou malade.

Cette acquisition pourrait être l’opportunité de répondre aux besoins des familles pour les personnes autistes ou handicapées mentales en attente de solution sous la condition que ces besoins soient reconnus par les financeurs».


L’organisation de l’association

Sur Figeac, l’APEAI emploie 85 personnes équivalent temps plein, et possède quatre établissements :

-Le Foyer des Cèdres avec une déclinaison de foyer de vie et foyer d’accueil médicalisé pour autistes ;

-L’ESAT l’Abeille qui emploie 33 travailleurs handicapés sur 2 activités (restauration et blanchisserie) ;

-Le foyer d’hébergement avenue Joseph Loubet pour 14 travailleurs handicapés ;

-La maison d’accueil temporaire (maison André Chaussé), avec une autorisation d’accueil de 6 adultes et 4 enfants.

L’Apeai, c’est aussi deux grands services : aide à la vie sociale, pour accompagner les travailleurs handicapés dans leur vie quotidienne (SAVS), et accompagnement médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH).

L’ensemble est dirigé par un service administratif qui couvre tous les besoins de gestion des établissements.

Au dessus, l’association est constituée de parents et d’amis : elle porte la délégation de gestion du conseil départemental et de l’ARS.

L’association donne délégation à un directeur pour gérer les établissements et les services. Il s’agit de Didier Dautriche.

 

 

Article original : https://www.ladepeche.fr/article/2018/01/08/2717304-l-apeai-a-la-croisee-des-chemins.html

 

affiche-Marché-2017-couleur

AFFICHE 2017

L’Apeai organise son quine annuel le 5 novembre 2017 à 14h30, Salle Balène à Figeac.

Venez nombreux soutenir nos actions.

lancement téléthon

Le dimanche 1er octobre 2017 l’Apeai a participé au lancement du Téléthon 2017, place de la raison à Figeac.
Le projet lancé par les AFM était d’organisé un « Mannequin Challenge ». Il s’agissait de réaliser une vidéo d’une minute trente des participants figés dans leur mouvement. Cette vidéo était diffusée en direct sur la page facebook « Téléthon Lot 46 ».
L’Apeai a décidé de mettre en scène la Joëlette. Cinq personnes, professionnelle et personnes accompagnées par le SAVA (Service d’Aide à la Vie Autonome) ont donc participé à cet événement avec le club d’Haltérophilie, le Vélo club, le Poney club, une voiture tonneau et les organisateurs AFM de Figeac.
Ce moment a été très convivial et apprécié de tous.
telethon 2017

La récolte continue aux jardins du Bouyssou, projet porté par Figeacteurs, l’APEAI et Regain, dont le président Antoine Soto nous avait expliqué l’implication de son association (lire notre édition du 9 août). Aujourd’hui, c’est Didier Dautriche, le directeur de l’APEAI qui a bien voulu répondre à nos questions.

Que représente pour l’APEAI ce projet de maraîchage ?

Pour nous, dans le cadre de Figeacteurs, c’est un partenariat avec des acteurs de l’économie sociale et solidaire, partenariat dont fait partie l’association Regain. Notre but est de monter une légumerie afin de fournir notre ESAT (Établissement et service d’aide par le travail) : il est mieux d’avoir des légumes en circuit court et très local, que de les acheter à un grossiste qui s’approvisionne dans le Sud-Ouest et en Espagne. Et pour nous, c’est l’assurance d’avoir des légumes de qualité, ce dont vont profiter notre cantine et les écoles auxquelles nous fournissons les repas.

Quel est votre rôle dans cette action ?

Nous fournissons à Regain, à travers notre terrain du Bouyssou, un chantier d’insertion sur lequel cette association peut se concentrer, en s’exonérant des problèmes inhérents à la commercialisation et à la logistique.

Quel va être l’impact de ce projet sur le territoire ?

Cette légumerie va servir de moteur à des maraîchers pour s’installer sur le territoire, car nous leur offrirons des débouchés.

Le but est de signer avec eux un contrat pour leur acheter des légumes à prix constant ; eux s’engageront à fournir. Cela leur donnera une visibilité dans leur activité et une certaine garantie financière. Pour l’instant, nous en sommes au stade expérimental. Mais nous sommes prêts à passer à une plus grande échelle car nous possédons au Bouyssou des réserves foncières qui permettront d’augmenter la production, et de pérenniser ainsi ce projet. Regain pourra évidemment être un de ces maraîchers. Cela renforcera la dimension solidaire de ce projet.

Propos recueillis par notre correspondant Gabriel Cros

> Article original

 

‘Compte tenu des conditions météorologiques annoncées le vide grenier devant se dérouler le 17 septembre 2017 à Le Bouyssou est annulé

C’est l’heure de la récolte aux jardins du Bouyssou, chantier de maraîchage porté par Figeacteurs et les associations Regain et APEAI. Le mardi et le vendredi, Regain récolte les légumes qui vont être utilisés dans les cuisines de l’APEAI. Bel exemple d’économie sociale et solidaire. Les acteurs de ce projet ont répondu à nos questions. Entretien avec Antoine Soto, président de l’association Regain.

Ce projet a vu le jour cette année. Mais Regain l’avait imaginé il y a quelques années ?

C’est un projet que nous avions depuis 2010. Il était initialement prévu vers Capdenac-Gare, mais les terrains envisagés étaient pollués par des métaux lourds. Dans ces conditions, il était impossible de produire en agriculture bio. Nous savions déjà le déficit en maraîchage local, de l’ordre de 4 000 tonnes. Entre-temps, nous nous sommes concentrés sur la recyclerie que nous avons réussi à mettre en place. Aujourd’hui, ce projet de maraîchage revoit le jour sous forme mutualisée avec Figeacteurs et l’APEAI.

Qu’apporte la mutualisation à votre association ?

On peut ainsi mieux avancer, car notre problème était d’écouler la production, ce que l’APEAI pourra faire. Regain avec un contremaître et ses emplois en insertion a la capacité d’assurer la production, du moins une partie, car la participation de producteurs locaux est prévue avec les Fermes de Figeac. Pour nous, c’est une autre activité dans notre gamme dont le but est l’insertion.

En quoi ce projet s’inscrit dans les valeurs portées par Regain ?

Ce projet est un exemple d’économie circulaire avec des produits locaux, de qualité (cultivés en permaculture), qui se retrouveront dans les cantines, les maisons de retraite via la légumerie et la cuisine centrale que l’APEAI va construire. Avec à la clé, des créations d’emplois non délocalisables. Il sera possible de transformer ces produits en créant une conserverie. Nous voulons maintenir la relation avec les usagers, défendre le produire local, développer l’emploi et la formation à des savoir-faire perdus, faire revenir les gens à plus d’intelligence de production et de consommation.

Propos recueillis par notre correspondant G. Cros

http://www.ladepeche.fr/article/2017/08/09/2624960-des-jardins-pour-inserer-et-defendre-le-maraichage-local.html

Bonjour,

L’Unapei a lancé une opération de communication par l’intermédiaire des réseaux sociaux :

« Mélanie peut le faire »

« Mais pas sans vous »

Si le rêve de Mélanie est de présenter la Météo (vous serez tenu informé), nous nous permettons de vous indiquer qu’il s’agit aussi d’une opération de communication par l’intermédiaire des réseaux sociaux qui permettra de prouver que notre Union est capable de se mobiliser sur ce genre de support pour montrer sa détermination à communiquer, entre autres, avec le monde politique en cette période de campagne électorale.

LETTRE D’INFORMATION DU RESEAU UNAPEI #2 – 27 février 2017

La campagne est lancée et la page Facebook de Mélanie est ouverte ! Découvrez ci-dessous le message de Mélanie et de Luc Gateau destiné aux membres de l’Unapei.
 

#melaniepeutlefaire, mais pas sans vous
Cette vidéo s’adresse aux membres de l’Unapei

Vous trouverez sur la page Facebook de Mélanie une petite vidéo destinée au public que nous vous invitons à partager sur vos pages. AGIR SUR LES RESEAUX SOCIAUX Pour agir et que la campagne soit visible, quelques actions simples et outils à télécharger…

  • Rendez-vous sur la page Facebook de Mélanie
  • Likez la page de Mélanie et partagez-la en diffusant un message d’encouragement à Mélanie. Nous vous avons préparé des messages types que vous pouvez utiliser sur les réseaux sociaux (à télécharger dans votre kit de communication ci-dessous). Si vous ne les utilisez pas, ajoutez toujours le lien vers la page de Mélanie et le hashtag #melaniepeutlefaire dans vos publications.
  • Invitez vos contacts à aimer et partager la page de Mélanie
  • Modifiez les couvertures de vos pages et changez votre photo de profil.

Téléchargez votre kit de communication « réseaux sociaux » qui comporte une série d’outils clés en main couvertures pour vos pages Facebook et Twitter, logo de la campagne dont un à utiliser en photo de profil, divers visuels pour illustrer vos publications sur les réseaux sociaux, des messages types pour encourager Mélanie. Chaque like et chaque partage sont importants pour atteindre les 100 000 soutiens, pour sensibiliser l’opinion et permettre à Mélanie de présenter la météo.


Vous souhaitez des informations complémentaires ?

Contactez-nous au 01 44 85 50 50 ou écrivez à communication@unapei.org

 #MELANIEPEUTLEFAIRE // MAIS PAS SANS NOUS 

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Légumerie, restauration collective, conserverie, le projet de Figeacteurs se fera sur Quercypôle 2, au-dessus de l’hélisurface et sera opérationnel à partir demars 2019.

Ce sera Quercypôle 2 qui accueillera la 2e légumerie du Lot, en 2019, sur le Grand Figeac.

L’annonce a été faite jeudi soir, dans les locaux de l’APEAI à l’ESAT L’Abeille, zone de L’Aiguille, devant une cinquantaine de personnes, des élus locaux et Vincent Labarthe, vice-président de Région. «L’équipement devra être opérationnel dès mars 2019, annonçait Dominique Olivier, de la coopérative agricole Fermes de Figeac, l’un des partenaires du projet, avec Regain et l’APEAI (association de parents d’enfants et d’adultes handicapés).

La légumerie se met donc en place, portée par Figeacteurs qui, après la crèche interentreprises ouverte à Rocantin, engage donc ce 2e projet d’envergure. «Notre but est de renforcer l’attractivité du secteur de Figeac et ses compétences. De créer des liens aussi face à des projets que seul aucun de nous ne peut atteindre, alors qu’ensemble, ils deviennent légitimes».

Légumerie, mais aussi cuisine centrale et même conserverie, le projet regroupera plusieurs activités complémentaires sur un bâtiment de 1000m². Sans oublier l’axe important du maraîchage, une filière sur laquelle les partenaires vont pleinement s’appuyer et qu’ils entendent donc relancer, pour «valoriser les circuits courts et la qualité dans les assiettes», disaient-ils.

«L’objectif sera d’y préparer l’équivalent en légumes pour 1 500 à 2000 repas par jour pour les entreprises et la restauration scolaire, soit 600 kg de légumes par jour, 144 tonnes par an», annonçait Laetitia Pouliquen, chargée du projet.

«C’est une démarche économique, mais bien évidemment sociale», insistait Dominique Olivier. Pour Didier Dautriche, directeur de l’APEAI : «La légumerie permettra d’offrir une opportunité plus large à des travailleurs handicapés. Il nous manquait entre l’ESAT et le milieu professionnel ordinaire un maillon pour permettre une intégration de chacun en fonction de ses capacités et de son évolution. Sous forme d’une entreprise adaptée, la légumerie offrira cette étape d’adaptation supplémentaire».

Pour Regain, ce sera aussi, la possibilité de déployer ses activités en direction du maraîchage, en impliquant des publics en réinsertion. Ils seront d’ailleurs les premiers à entrer dans le vif du projet dès ce printemps. «L’APEAI est propriétaire d’une ferme au Bouyssou. Elle va mettre 5 000 ha à disposition de Regain, afin d’effectuer les premiers semis, qui donneront des légumes d’automne».

Quant aux agriculteurs et clients intéressés, ils peuvent se manifester.

Figeacteurs : contact@figeacteurs.fr

Laetitia Bertoni

Depuis quelques semaines, l’APEAI présente ses différentes facettes à l’occasion de son actualité : soirée cinéma, Téléthon… et ce dimanche, son traditionnel marché de Noël sous la halle (lire encadré). L’Association de parents d’enfants et d’adultes handicapés souhaite ainsi se faire connaître et motiver d’éventuelles bonnes volontés.

L’APEAI gère donc sept établissements, du Foyer des Cèdres ouvert en 1984, en passant par la maison d’accueil temporaire André-Chaussée et son service d’aide à la vie autonome. Mais l’APEAI, c’est aussi l’ESAT L’Abeille qui compte un restaurant d’entreprise et même une blanchisserie depuis 2009. Ou encore le Quercy Croc, ouvert il y a un an, sur la zone économique de Quercypole. Didier Dautriche, le directeur de l’APEAI, revient sur cette aventure de la restauration.

«L’atelier-relais L’Abeille a ouvert en 1992, pour des repas sur réservation, avec la volonté d’être un lieu d’intégration social par le travail pour des personnes handicapées. En 2004, nous avons réalisé une extension et une transformation en restaurant d’entreprise. Il sert 240 repas par jour, plus le portage à domicile du CIAS, les déjeuners des élèves dans sept écoles primaires, mais aussi pour les résidents de nos établissements. Le tout représente 750 repas par jour, préparés par 35 travailleurs handicapés en cuisine, au self, au transport, ou à la réception-livraison. Chacun selon ses capacités et avec le soutien de cinq moniteurs d’atelier. Sans oublier aussi un service traiteur.»

L’Abeille aura bientôt 25 ans, mais elle a vieilli. Face à ce constat, l’APEAI rêve d’un outil de travail plus grand et plus moderne où elle pourrait transférer son petit dernier : le Quercy Croc.

«Nous avons lancé ce projet à titre expérimental, dit Didier Dautriche. Le succès est au-delà de nos attentes, avec 28 déjeuners par jour en moyenne, jusqu’à 37 parfois. Il faut pérenniser ce service de restauration rapide qui complète la restauration traditionnelle et emploie des travailleurs handicapés : trois en alternance avec leur monitrice Stéphanie.»

L’APEAI qui souhaite aussi concrétiser son projet de légumerie (lire notre édition du 8 décembre), sous la forme d’une entreprise adaptée, pourrait faire coup triple avec une nouvelle cuisine centrale et son point de restauration rapide. Un investissement qu’elle envisage mettre sur la table rapidement.

http://www.ladepeche.fr/article/2016/12/14/2478754-esat-abeille-est-atout-travail-apeai.html